OCEAN EN DANGER

Océans en danger – un patrimoine à sauver

Par Céline Van Weelden et Russell Arnott

Editions de l’Imprévu

Sortie : octobre 2021

ISBN : 979-10-295-0958-2

Si vaste et pourtant si fragiles. Les océans représentent 70% de la surface de notre planète. Mais leur équilibre semble tenir sur un fil.

Véritables régulateurs des climats de notre Terre, ils nous sont profondément indispensables. C’est aussi une immense réserve nutritive pour bon nombre d’espèces.

Qu’ils soient glacés ou chauds, ces surfaces d’eau favorisent l’installation de la biodiversité terrestre. Les sociétés ont appris à vivre avec elles. Elles sont parfois imprévisibles, elles peuvent facilement recouvrir toute une zone habitée sans montrer la moindre faiblesse. Cela nous rappelle que la nature peut effacer toute installation humaine en bien peu de temps.

Les océans contiennent aussi une étonnante diversité biologique. Chaque espèce possède des comportements bien particuliers leur permettant d’échapper aux prédateurs, tout comme leurs semblables terrestres. Là aussi, la communication et les comportements évoluent au fil du temps pour toujours mieux s’adapter.

Que dire sur ce qui se cache au fond de nos océans. A plusieurs kilomètres de profondeur, la vie est certes moins dense mais elle est loin d’être anecdotique. Elle s’est aussi développée dans ces endroits si inhospitaliers, sans lumière. Et c’est également là, à un endroit inaccessible à l’Homme que l’on retrouve ses traces. Dans la fosse des Mariannes, à environ 10 km de profondeur, on retrouve du plastique… Révoltant quand on sait toutes les conséquences que cela peut avoir sur la faune marine. Et n’oublions pas les désastres de la pêche industrielle qui détruit tout sur son passage.

Les océans sont aussi un témoin d’alerte du réchauffement climatique. Des eaux plus chaudes, ce sont des phénomènes climatiques plus violents, une fonte des glaces accélérée augmentant de facto leur niveau. Et cela n’est pas prêt de s’arrêter…

Mon avis : un bon livre, très pédagogique jusqu’à ce qu’arrive l’irréparable selon moi. Je cite un passage du livre : « Plutôt que de lever la tête vers les étoiles, nous ferions mieux de nous concentrer d’abord sur notre planète… ». Etant astronome amateur, c’est le genre de phrase qui m’insupporte. Opposer les sciences comme le fait l’auteur est une bêtise. Notre connaissance du monde, la mise en évidence du réchauffement climatique vient aussi de nos connaissances du ciel. Donc je ne souscrit aucunement aux propos de l’auteur concernant cette partie. Si le coût des sciences astronomiques est élevé, il reste toujours inférieur à celui des armes et divers trafics. Mais cela n’est peut-être pas problématique ? Du coup, j’ai eu un peu de mal à finir…