LE MOUSTIQUE, ENNEMI PUBLIC N°1 ?

Le moustique, ennemi public n° 1 ?

Par S.Lecollinet, D. Fontenille, N. Pagès et A-B. Failloux

Editions Quae

Sortie : décembre 2022

ISBN : 978-2-7592-3597-1

Ils ne sont pas réputés pour faire partie des animaux préférés. Et pour cause, lorsque les beaux jours arrivent, les moustiques ne sont jamais très loin. Au plus grand bonheur de nos oreilles perturbées par un léger sifflement dans la nuit.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne sommes pas égaux devant les piqures !

Les médias relaient également assez fréquemment les grandes compagnes de démoustification menées par des collectivités, notamment depuis l’apparition de plus en plus large du moustique tigre.

D’ailleurs, les moustiques seraient les animaux les plus dangereux du monde, rien que ça. En effet, ils sont vecteurs d’un certain nombre de maladies comme la dengue, le chikungunya, le paludisme, etc.

Les moustiques ont aussi une grande faculté : ils sont capables de s’adapter très rapidement à de nouveaux environnements !

Dans ce livre parfois assez technique il faut en convenir, vous saurez tout de ces petits insectes aux grandes conséquences.

Déjà leur grande diversité génétique à travers le monde. Le nombre est assez impressionnant.

Mais que pouvons-nous faire face à cette menace ? Faut-il apprendre à vivre avec le moustique ou bien chercher à l’éradiquer à tout prix ? La réponse, vous l’avez sans doute déjà : il faut effectivement apprendre à vivre avec. Le moustique étant essentiel à la biodiversité car il nourrit bien des espèces d’oiseaux et de chauves-souris.

De plus, l’utilisation de produits insecticides et larvicides n’a pas que des effets bénéfiques sur leur évolution et sur notre environnement. Mais l’humain est en partie responsable : changement climatique, déforestation, urbanisation… Tout cela a des conséquences bien concrètes.

Mon avis : un livre assez technique mais très enrichissant sur le rôle des moustiques dans la propagation de certaines maladies mais aussi sur les solution à apporter pour favoriser une cohabitation entre l’Homme et ses insectes la moins pire possible. Il montre également la nécessaire remise en question de nos pratiques de lutte pour trouver les moyens les plus adéquats sans nuire comme cela a été le cas pendant de nombreuses années, à la biodiversité de manière générale.