Cette planète n’est pas très sûre
Par Alexis Jenni
Editions HumenSciences
Sortie : janvier 2022
ISBN : 978-2-3793-1305-9

La vie sur Terre est le fruit d’une lente évolution qui s’est forgée au gré des évènements. En effet, pas moins de 5 extinctions de masse ont déjà secoué la vie, parfois au point de la faire disparaitre comme ce fut le cas il y a environ 250 millions d’années. Près de 95% des espèces ont alors disparu de la surface du globe. Mais la vie a toujours su rebondir et se diversifier pour s’adapter aux niveaux environnements.
Est-ce que cela sera la cas avec la 6ème extinction qui semble avoir été bien amorcée ? L’avenir nous le dira mais il est encore temps d’agir pour éviter un effondrement de la biodiversité.
Dans ce livre, Alexis Jenni nous parle de ces extinctions dont particulièrement une, celle des dinosaures. C’est la dernière en date sur Terre et sans doute la plus évocatrice. Les dinosaures occupent une place particulière dans les esprits et leur éradication par une météorite ajoute un peu de fascination pour cette époque. Rappelons qu’elle s’est déroulée il y a 66 millions d’années.
Et c’est par là que l’on commence ce récit des extinctions.
Ce livre est aussi l’occasion de se familiariser avec la théorie de l’évolution de Darwin. Une théorie révolutionnaire pour l’époque et qui a du faire son chemin pour arriver à être acceptée par la communauté scientifique. Elle colle tellement bien aux observations, qu’il est difficile d’envisager une autre théorie.
Enfin, la dernière partie se concentre sur la 6ème extinction de masse, celle ou l’Homme a une responsabilité majeure : l’anthropocène. De par ses activités, l’Homme modifie profondément la biosphère au point ou de nombreuses espèces sont au bord du précipice. N’oublions pas que la perte de biodiversité est aussi une perte de richesse incommensurable pour la vie de tous.
Mon avis : rien que pour le titre, j’aurai lu ce livre. Très accrocheur et un brin humoristique tout en parlant de science, rien de mieux.
Je reste cependant un peu sur ma faim, malgré la qualité de l’ouvrage. J’aurai peut-être vu une structuration un peu différente pour éviter un mélange des époques qui peut entrainer des confusions dans l’esprit des lecteurs.